

Black Quinoa noir Mounet Nmeir 500g
Le quinoa gagne à être cuisiné davantage, il resplendit dans vos salades et si vous cherchez à manger sans gluten, c'est l'aliment parfait. Côté nutrition, il contient une grande quantité de protéines de haute qualité, des acides gras polyinsaturés et de nombreux micronutriments. Grâce à sa composition nutritionnelle, quelque peu différente de celle des autres céréales, et son goût unique, son inclusion au régime alimentaire permet d’apporter de la variété au menu.
Caractéristiques du Black Quinoa noir Mounet Nmeir 500g
Quinoa noir Mounet Nmeir 500g
Le quinoa gagne à être cuisiné davantage, il resplendit dans vos salades et si vous cherchez à manger sans gluten, c'est l'aliment parfait. Côté nutrition, il contient une grande quantité de protéines de haute qualité, des acides gras polyinsaturés et de nombreux micronutriments. Grâce à sa composition nutritionnelle, quelque peu différente de celle des autres céréales, et son goût unique, son inclusion au régime alimentaire permet d’apporter de la variété au menu.
Caractéristiques du quinoa
Parmi les nutriments contenus en bonne quantité dans le quinoa, nous pouvons citer les suivants
Les bienfaits du quinoa
Les produits céréaliers sont d’une grande importance pour notre alimentation. Les recommandations actuelles insistent sur l’importance de donner « la plus grande part aux céréales, pains et autres produits céréaliers ainsi qu’aux légumes et aux fruits ». On insiste aussi sur l’importance du choix de produits céréaliers à grains entiers ou enrichis. Les autorités américaines, de leur côté, recommandent qu’au moins la moitié des produits céréaliers consommés soient à grains entiers.
Ces recommandations sont basées sur les résultats de certaines études épidémiologiques qui indiquent que la consommation de grains entiers serait reliée à un risque moindre de maladies cardiovasculaires et de diabète, de certains cancers et d’obésité. Ces effets bénéfiques seraient reliés à la synergie entre les nombreux composés contenus dans les produits céréaliers à grains entiers, tels les fibres, les antioxydants, les vitamines et les minéraux. Comme la majorité de ces composés sont contenus dans le son et le germe, on a avantage à consommer les céréales les moins raffinées possible.
Santé cardiovasculaire et diabète
Les types de fibres retrouvés dans la farine de quinoa pourraient améliorer la digestibilité et l’absorption de cette «pseudo-céréale» dans le gros intestin. De façon générale, une alimentation riche en fibres solubles peut aider au traitement des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2 en normalisant les taux sanguins de cholestérol, de glucose et d'insuline. Les fibres insolubles, quant à elles, permettraient de maintenir une fonction intestinale adéquate. Une alimentation riche en fibres serait aussi associée à un plus faible risque de cancer du côlon. Finalement, même si elles ne contiennent pas de calories, un apport élevé en fibres totales apporterait une plus grande sensation de satiété. De par sa composition, le quinoa possède un indice glycémique moyen qui en fait un grain à privilégier pour les personnes atteintes de diabète.
Excellente source de protéines
Le quinoa contient environ 15% de protéines et sa composition en acides aminés est mieux balancée que celle de la majorité des autres céréales, telles que le millet, le sorgho, le riz, le blé et le maïs. Les protéines servent surtout à former, à réparer et à maintenir en bon état les tissus, comme la peau, les muscles et les os. Elles servent aussi à la formation des enzymes digestives ainsi que des hormones. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (OAA) a observé que les protéines du quinoa, avec ou sans saponines (voir plus bas pour la définition des saponines), seraient équivalentes, en ce qui a trait à la qualité, à celles contenues dans le lait en poudre entier.
Cependant, ceci ne signifie pas que le quinoa peut remplacer le lait et les produits laitiers dans une alimentation équilibrée. Le quinoa et le lait proviennent de deux groupes alimentaires différents, chacun apportant des nutriments essentiels à l’organisme.
De plus, le quinoa est riche en acides aminés essentiels. On dit d’un acide aminé qu’il est essentiel lorsque l’organisme ne peut le fabriquer lui-même et qu’il doit être fourni par l’alimentation. Le quinoa a une teneur élevée en lysine, un acide aminé souvent manquant dans les produits céréaliers comme le blé et le maïs. Le quinoa a aussi un bon contenu en méthionine, en cystine, en arginine, en histidine et en isoleucine, ce qui en ferait un complément parfait pour les légumineuses, qui ont une faible proportion de certains de ces acides aminés essentiels.
Une céréale sans gluten
Le quinoa a un faible pourcentage de prolamines (sorte de protéines), ce qui indique qu’il est sans gluten et donc intéressant pour les gens qui souffrent d'intolérance au gluten, que l'on appelle maladie cœliaque. Pour information, la maladie cœliaque touche environ 4 personnes sur 1000. Les gens atteints de cette maladie souffrent d’intolérance permanente au gluten, une protéine qui se retrouve dans le grain de plusieurs céréales. Cette protéine est toxique pour les gens cœliaques et sa consommation peut entraîner des symptômes intestinaux, comme une malabsorption de plusieurs nutriments. Le traitement de cette maladie consiste à exclure totalement le gluten de l’alimentation.
Puisque le quinoa n’en contient pas, il serait un aliment intéressant pour les personnes intolérantes au gluten. Par contre, une attention particulière doit être portée, car le quinoa peut être contaminé par des céréales contenant du gluten, dans les champs, au cours du transport, de la manipulation des grains ou au moment de la mouture. Il est donc important de choisir des farines et des produits alimentaires certifiés sans gluten, ces produits étant les plus sûrs. Malheureusement, tous les aliments sans gluten n’arborent pas ce symbole, d’où l’importance de savoir bien lire les étiquettes pour discerner les sources potentielles de gluten.
Effet satiéogène
Dans une étude portant sur la satiété, la consommation de quinoa avant un repas n’a pas produit d’effet plus rassasiant que la consommation d’une quantité semblable de riz, malgré un contenu plus élevé en protéines (ainsi qu’en fibres). Certains macronutriments, dont les protéines, ont un effet rassasiant plus important que d’autres. Le quinoa, vu son contenu élevé en protéines, pourrait donc potentiellement avoir un effet sur la satiété et donc sur la prise alimentaire comparativement à d’autres céréales. Cette hypothèse mérite d’être étudiée davantage.
Pouvoir antioxydant
Les antioxydants sont des composés qui peuvent retarder ou inhiber l'oxydation des lipides ou d'autres molécules et ainsi réduire les dommages causés par les radicaux libres. Une récente étude a démontré que les pseudo-céréales comme le quinoa avaient une activité antioxydante élevée. De plus, le quinoa contiendrait également des isoflavones, notamment daidzéine, et la génistéine. Les isoflavones sont des phytoestrogènes, des molécules d'origine végétale qui agissent dans l'organisme un peu à la manière des œstrogènes naturellement produits par le corps.
Les œstrogènes ont notamment un rôle au niveau de la régulation du cycle menstruel, de la grossesse et l'allaitement, en plus d’aider à prévenir la déminéralisation osseuse et à maintenir les vaisseaux sanguins en santé. On se demande alors si les phytoestrogènes peuvent mimer l’effet des œstrogènes. Les effets sont prometteurs mais d’autres études restent à confirmer ces hypothèses.
Une source intéressante de lipides essentiels
Lorsqu’on le compare à d’autres céréales, le quinoa a un contenu relativement élevé en huile, ce qui est une autre de ses caractéristiques nutritionnelles importantes. Son contenu en huile représente une moyenne de 5,8% de sa masse à l’état naturel. Les acides gras essentiels(acides linoléiques et alpha linolénique) représentent 55% à 63% des lipides présents dans cette huile. Malgré les hauts taux de ces acides gras essentiels, qui causent l’oxydation, l’huile extraite du quinoa est relativement stable à cause de son haut taux de vitamine E.
Lutte contre l’anémie
Le quinoa est un aliment riche en fer non héminique (fer des végétaux), on compte 1,85 mg de fer pour 20 g de quinoa. Il s’agit donc d’une bonne façon d’inclure plus de fer dans l’alimentation, spécialement pour les gens souffrant d’anémie. Il est à noter que le fer contenu dans les aliments d’origine végétale (comme le quinoa) est moins bien absorbé par l’organisme, comparativement au fer contenu dans les aliments d’origine animale. De plus, pour une meilleure absorption du fer non héminique, il est préférable de consommer soit au même repas, soit une heure avant ou après le repas, des aliments contenant de la vitamine C (par exemple des agrumes, des fraises, du cantaloup, des kiwis, du poivron, du chou).
Le mot du nutritionniste
Le quinoa est doté de diverses caractéristiques nutritives à privilégier par les végétariens. Parmi celles-ci se retrouvent le fer, le zinc et la vitamineB2. De plus, le quinoa est riche en protéines végétales (15%) de haute qualité. Sa teneur en protéines est plus élevée et sa composition en acides aminés est plus équilibrée que celles des autres céréales courantes. De plus, une portion de 125ml de quinoa contient une quantité de fibres qui se rapproche de celle d’une tranche de pain de blé entier ou de celle de 125ml de riz brun cuit.
Comment bien choisir le quinoa ?
Contrairement au riz et au blé, le quinoa n’est pas une graminée. C'est une «pseudo-céréale» comme le sarrasin. Le quinoa est le fruit d’une plante de la même famille que les épinards et les betteraves. Cette céréale unique est originaire des Andes et plus précisément d’une région située entre le Pérou et la Bolivie. Très populaire grâce à ses vertus santé, le quinoa est également apprécié pour sa saveur douce et légèrement sucrée.
Carte d’identité du quinoa
Pour une conservation optimale
Conserver les grains au frais, au sec et à l’abri de la lumière, et la farine au réfrigérateur ou au congélateur.
Comment préparer le quinoa
Le quinoa peut remplacer les autres grains dans pratiquement toutes les recettes, par exemple le boulghour dans la salade de taboulé, la semoule de blé dans le couscous ou le riz dans le risotto. Voici quelques autres suggestions.
La cuisson du quinoa, tout un art
Pour la cuisson du quinoa, on compte généralement deux volumes d’eau ou de bouillon pour un volume de quinoa. Cuire environ 12 minutes ou jusqu’à ce que le grain soit translucide et que le germe blanc forme une spirale visible à l’extérieur du grain. On peut faire griller les grains à sec dans une poêle avant la cuisson à l’eau, ce qui fera ressortir leur saveur.
Quelques idées pour mettre le quinoa au menu
Voyager en cuisine grâce au quinoa
Contre-indications et allergies au quinoa
Grâce à son profil nutrition complet, le quinoa est globalement excellent pour la santé. Naturellement sans gluten et riche en protéines végétales, il convient à tout type de régime. Toutefois, attention à bien le rincer avant cuisson afin d’enlever les traces de saponines résiduelles.
Traces de saponines
Les saponines sont des substances végétales produites principalement dans les plantes. Elles sont considérées comme étant des facteurs antinutritionnels, c'est-à-dire des substances qui nuisent à l'absorption et à l'utilisation par l'organisme de nutriments importants, tel que le fer. C’est pour cette raison qu’elles doivent être éliminées avant la consommation. Le quinoa présent dans nos supermarchés contient très peu de saponines puisqu’il en a été débarrassé par lavage. Il est tout de même conseillé de bien le rincer jusqu’à ce que l‘eau ne mousse plus pour enlever toute trace résiduelle de saponine et éviter que le goût amer persiste après la cuisson.
La présence de saponines et autres substances dites anti-nutritionnelles comme les tannins, l’acide phytique et les inhibiteurs de protéases n’ont pas que des effets néfastes. Des études indiquent des effets bénéfiques de différentes saponines sur la santé (antiallergique, anti-inflammatoire, prévention du cancer, hypocholestérolémiant, etc.). Cependant, la majeure partie de ces études étant faites chez l’animal, de plus amples études chez l’humain s’avèrent nécessaires.
Les saponines ont aussi un intérêt pharmacologique, car elles pourraient modifier la perméabilité de l’intestin grêle et ainsi aider à l’absorption de médicaments spécifiques. Les saponines du quinoa n’auraient pas d’effet négatif sur la qualité nutritionnelle des protéines du quinoa. Les résultats d’une étude démontrent que le profil en acides aminés du quinoa était très similaire avant et après le lavage, ce qui pourrait signifier que le processus pour enlever les saponines ne modifie pas la composition en acides aminés des graines de quinoa. Pour extraire les saponines du quinoa, on doit tout d’abord polir les grains par frottage et ensuite les laver à l’eau.
Histoire et anecdotes
Le terme «quinoa» vient du quechua, langue parlée par les Incas. Il est apparu en français en1837 par le biais de l’espagnol.
En France, le terme «quinoa» est souvent employé au féminin, tandis qu’au Québec, il est toujours masculin.
Un peu d’Histoire
On pense que la domestication du quinoa s’est faite en même temps que celle du lama, il y a 6000 ans à 7000 ans dans les Andes de l’Amérique du Sud, la plante et l’animal vivant en mutuelle dépendance depuis des temps immémoriaux. D’autant plus que le quinoa était, et est toujours, l’une des rares plantes à pouvoir survivre dans le milieu inhospitalier de l’Altiplano andin, où vivait le guanaco, ancêtre du lama. Enrichi par le fumier des animaux, le sol des enclos primitifs construits par les premiers éleveurs agriculteurs constituait un milieu idéal pour la germination des graines de quinoa qui avaient échappé au processus de digestion. Dans ces conditions, la plante croissait rapidement et devait donner d’excellents rendements, ce qui n’a certainement pas échappé aux humains en quête de grains pour se sustenter.
Plante sacrée des Incas, qu’ils qualifiaient de chisiya mama, littéralement «graine mère», le quinoa a largement contribué à l’expansion de cette grande civilisation. Toutefois, les Espagnols considéreront le grain indigène avec mépris et en interdiront la culture au profit de celle du blé et de l’orge. Si bien qu’au cours des quatre siècles suivants, il périclitera, ne persistant que dans les endroits incultes et éloignés des centres de décision de l’administration espagnole. Encore aujourd’hui, il est la principale source de protéines pour la majorité de la population dans l’Altiplano Sud de la Bolivie. En effet, sur les 25000 familles qui y vivent, on estime que près de 20000 en dépendent entièrement pour leur subsistance, à l’exclusion de tout autre type de culture ou d’élevage.
Dans les années 1970, les Occidentaux prennent conscience de la nécessité de modifier leurs habitudes alimentaires et découvrent le précieux grain des Incas, dont la teneur en protéines et, surtout, la qualité de ces dernières, surpassent celles des céréales classiques. Si bien que sa consommation augmente progressivement en Europe et en Amérique du Nord, tandis qu’en Amérique du Sud, en dehors de quelques régions éloignées, on observe le phénomène contraire.
De nombreux facteurs sont invoqués pour expliquer cette situation, notamment le fait qu’il en coûte moins cher d’importer du blé des États-Unis et du Canada que de produire du quinoa sur place, et que ce dernier souffre toujours d’un problème d’image. En effet, malgré sa richesse nutritionnelle, il reste, dans l’esprit des consommateurs, un grain de troisième ordre. D’où la décision récente des gouvernements de la Bolivie et du Pérou de subventionner des programmes d’aide alimentaire dans lesquels il tient une plus grande place, et de le valoriser comme authentique produit du terroir auprès de la classe moyenne.